zoothérapie troubles d'attachement

Retour sur l'été et ENFIN la rentrée !

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Chèr(e)s collègues et partenaires !!!

Comme vous nous avez manqué ! L’été fut doux et occupé, nous avons le grand privilège de voir évoluer les petits et grands sur la Ferme thérapeutique Dadado pendant la période estivale et nous avons donc profité de ces belles occasions pour tester le nouveau matériel et créer des interventions en mode « on se lâche lousse » !

Comme depuis le début d’année, nous avons toujours ce merveilleux partenariat avec FDMT et oui, vous trouverez en bas de page le code promo si jamais vous souhaitez faire quelques petits achats pour vos futures interventions ou activités (bonjour les belles familles et services de garde qui nous suivez !).


Par où commencer ?!!

On bouge avec Joey Jump

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En plastique hyper rigide, qui résiste à pas mal d’ardeur, cette catapulte que l’on active par le pied vient avec 2 pochettes à propulser. Bon, après je me suis vite aperçue avec mes petits hyper-actifs que tout peut se catapulter. Hahaha.

Les gâteries pour le chien ou le chat se sont rapidement imposées également. Ne faites pas comme moi cependant, sur le gazon ce n’est vraiment pas idéal car la catapulte s’enfonce. Malgré mes nombreux essais, ils ont voulu poursuivre leurs tentatives. Une saine compétition s’est installée entre eux, calculant distance et force du coup. Nous avons eu un plaisir fou ET ils ont accepté de surcroît les calculs, de donner une chance aux animaux (qui parfois ne saisissaient pas où était passée la gâterie), ainsi que d’attendre leur tour, être un bon perdant ou un bon gagnant et s’encourageaient.

Les cubes de glace (sucette glacée pour le lapin en période chaude) peuvent se révéler à surveiller. Pour des raisons évidentes ! Les plus grands ont voulu ajouter un bloc de bois pour surélever la catapulte, pour de meilleurs résultats. Assurez-vous de mettre vos partenaires d’intervention un peu à distance. Leur motricité globale étant à travailler, les miens pouvaient parfois accuser une certaine maladresse quant à l’estimé de la zone d’atterrissage hahaha.

Vraiment, plaisir pour tous ! Hermine était pas mal excitée de ses envolées !

La planète des émotions

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À la base développé pour les jeunes de 3 ans à 7 ans, le jeu la planète des émotions est conçu pour aider les enfants à comprendre les émotions ressenties par plusieurs personnes dans une grande variété de situations et ainsi favoriser le développement de l'empathie.


Toutefois, comme vous l’avez déjà deviné avec ces images, j’ai utilisé ce jeu auprès de mes patients atteints d’Alzheimer. Utilisant les inférants, ils doivent déduire pourquoi les personnages sur les cartes réagissent comme il le font, selon les indices visuels des mises en situation.

Simone accueille avec perles, dorure et attitude. Elle choisit les cartes à retourner soit en les grignotant (haha), soit en retirant les morceaux de salade déposés sur celles-ci.

Pour l’avoir utilisé avec des pré-ados vivant avec une syndrome de Gilles de la Tourette avec le plateau de jeu (parce que si ça vient avec, on doit l’utiliser haha) je ne l’ai pas utilisé avec mes personnes âgées. Les cartes en soit suffisaient pour travailler la conservation des fonctions cognitives, la déduction, les inférants, la vision 3D, la mémoire, etc. Sans attendre la consigne, ils me racontaient une histoire déjà vécue en lien avec l’image retournée.

Avec mes pré-ados pas toujours patients, le temps demandé ou suggéré de 30 minutes pour la complétion du plateau de jeu est réaliste et répond à leurs limites ou défis. Ils ont beaucoup apprécié savoir répondre à la plupart des situations et malgré leur âge plus avancé, ils n’ont pas rechigné à jouer. Les situations de réussite ne sont jamais de trop !



Efface et recommence

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Ce super dé effaçable a tellement été utilisé pour la plupart de mes interventions depuis que je l’ai reçu !! Les actions, les sons à travailler, les consignes à faire exécuter au chien, les consignes de recette pour le hérisson…TOUT, TOUT, TOUT peut se faire avec ce dé ! En plus d’avoir une surface qui empêche l’encre de se transférer, les cotés blancs sont magnifiques. J’avais déjà les morceaux de vêtements magnétiques pour habiller des personnages, et bien ils tiennent ! Trop trop d’avantages et de possibilités avec ce dé magique !!

Pour les familles, je parie que les tâches à faire se feraient drôlement plus rapidement en les dessinant sur levé, pourquoi ne pas donner la tâche de les dessiner à tour de rôle, de même en service de garde ou garderies, à qui le tour de mettre la table ? On dessine les visages des amis, qui choisira la musique douce aujourd’hui ? La solution ? Le dé magique !

Élise Gravel c’est la vie !

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Hahaha, mais sérieusement ! Élise Gravel c’est la vie ! Ce cahier aborde nos émotions mais sans ton moralisateur, avec humour, dérision mais avec beaucoup de tendresse et d’empathie, l’auteure réussi à s’adresser aux jeunes avec justesse. J’ai particulièrement utilisé ce cahier avec un de mes patients en trouble d’attachement, anxiété de performance, pré-ado. Au début un peu craintif, il a vite compris que c’était moins dangereux qu’il n’y parait, de s’ouvrir un peu sur sa réalité émotionnelle.

Ici, moment de calme pour Simone (qui venait de faire 30 minutes de parcours haha). On s’attable et on parle du monstre intérieur lorsque l’on pique une grosse colère.




Motricité fine

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Vous verrez en images, que j’ai combiné ce qui s’apparente à ces perles texturées avec des cocos, de petits poussins à associer, donc en famille de couleurs. Le coco humain avec qui je travaillais, devait fabriquer des colliers pour Welcome selon la famille de poussins. Donc.

Vous devez aussi parfois combiner plusieurs outils pour complexifier certaines consignes. Non sans beaucoup d’efforts, Welcome reçu de très beaux colliers, les poussins ont été nourris… haha plaisir avant tout, non ?

L’avantage de ces perles texturées comme mises en référence, se situe au niveau de la motricité fine et du développement de la force des mains et poignets. Comme elles s’agrippent mieux, les petits mains comme celles de mon 4 ans parviennent, avec un peu d’huile de coude, à réussir la tâche demandée. Oui, je sais, les poussins ne mangent pas de graines de citrouille, mais je n’ai pas osé lui dire, il avait tant de plaisir. Et pour celles qui se demandent, non, Welcome n’est pas venu essayer de les manger… le son qui résonne lui suffit à lui faire passer l’envie hahaha !


Toujours en motricité fine, je sais que j’en ai déjà parlé dans l’article précédent, mais nous nous en sommes tellement servi avec tous nos partenaires pour jouer dans l’eau, parler des rituels de soins, d’hygiène, de douceur, pour le moment calme avant la fin… je les adore, ces accessoires ! Bonjour Nishka et Tao ;)

Let’s go on bouge…mais calmement !!!

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Ce jeu est la vie (bis) ! Pour vrai !! vous pouvez glisser les cartes de positions à effectuer dans le sac à dos du chien, les cacher dans la salle, dans les sous-bois…. sous le lapin… les jeunes de tous âges ont adoré ce jeu !

À un point qu’avec certains c’était devenu l’activité récompense ! J’ai fait ce jeu avec des jeunes présentant de grands défis de motricité globale, avec des jeunes en francisation, avec des ados vivant avec le syndrome Gilles de la Tourette… toujours en zoothérapie, et je vous le garantie, rires assurés mais beaucoup beaucoup d’efforts déployés pour parvenir à tout bien réussir, à la mesure de leurs capacités. Et ils veulent se dépasser !

Pour certaines clientèles, j’avais trié quelques cartes avant de commencer, car certaines positions sont trop complexes selon leur atteinte, mais j’aime aussi beaucoup les cartes blanches qui proposent des positions à faire en bi-nombre. Hyper le fun pour les groupes ! Vraiment, un must ! Ne sous-estimez pas le pouvoir immense de la petite flèche à faire tourner. Même les 4 ans, qui devaient parfois se reprendre 4 fois avant d’y parvenir, persistaient et tenaient à bien le faire !

Oui, vous avez bien vu, malgré la pluie, ils ne voulaient pas arrêter tant que… je vous le donne en mille… toutes les cartes n’aient été faites !

Article un peu plus long, mais… fallait bien que je vous souligne combien ces outils m’ont été précieux depuis que j’ai pu mettre la main dessus ! Encore de belles nouveautés à venir, parce que c’est la rentrée ! Nous avons fait une pause bien mérité en septembre, le temps de laisser tout le monde atterrir, les cocos fraîchement arrivés en service de garde et garderies, les jeunes en scolaire, les plus vieux de se remettre de l’été… nous avons pu offrir à nos partenaires un beau mois de repos, à l’état naturel, sans contrats sans attentes, à jouer dans le bois, se baigner, courir la galipette !

Nous sommes frais et dispo pour le grand retour en force ! Nous sommes emballés de vous compter encore avec nous cette année !

Et comme le veut la tradition… n’oubliez pas : pour tous vos achats en ligne (et pas uniquement sur les jeux décrits dans l’article en question) toute l’année,

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Bonne rentrée, zoothérapeutiquement vôtre !

Audrey Desrosiers






Au coeur de la profession de zoothérapeute

La zoothérapie existe depuis des décennies, mais elle demeure tout de même une approche méconnue. Plusieurs mythes continuent d’être véhiculés sur le sujet. Par exemple, certaines personnes pensent qu’il ne s’agit pas d’une intervention structurée et que la zoothérapie n’a pas fait ses preuves!


Or, contrairement à la croyance populaire, la zoothérapie ne correspond pas à des visites animalières. En effet, la zoothérapie va beaucoup plus loin que le simple fait d’amener un animal dans un foyer pour personnes âgées. En zoothérapie, notamment lorsque l’on parle de thérapie assistée par l’animal (TAA), il existe un cadre d’intervention. L’intervention doit être planifiée et elle nécessite une implantation rigoureuse mise en place avec les professionnels du milieu. Le professionnel formé en zoothérapie suivra un processus d’intervention et devra respecter des étapes précises.


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Tout d’abord, il recueillera des données, par exemple par le biais d’entrevues ou d’observations afin de cerner les forces, les limites et les besoins du client. Suite à cette cueillette de données, il établira un bilan biopsychosocial du client. C’est d’ailleurs grâce à cette analyse qu’il planifiera l’intervention et qu’il ciblera un but et des objectifs d’intervention. Conséquemment, il réalisera, avec la collaboration de l’animal sélectionné, l’intervention auprès du client.


Finalement, il évaluera les résultats de cette intervention. Il est également important de mentionner que chacune des étapes du processus d’intervention est documentée. Bref, l’intervention détient une visée thérapeutique et nécessite un travail laborieux et planifié qui correspond à une intervention structurée.

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Concernant les recherches scientifiques sur la zoothérapie, il est vrai qu’il en existe peu et que celles-ci sont plutôt récentes. Cependant, plusieurs recherches, notamment les recherches cliniques, soulignent les bienfaits des animaux chez les humains. Par exemple, pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, les recherches démontrent des bienfaits sur le plan social et sur le plan cognitif. Ainsi, les chercheurs remarquent que l’animal facilite le langage non verbal auprès de cette clientèle. Par exemple, les chercheurs notent qu’il y a augmentation des regards, des contacts tactiles, de la fréquence et de la durée des sourires, etc.

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De plus, on remarque que les animaux sont associés à une notion d’éveil et de souvenirs chez cette clientèle. Conséquemment, ces souvenirs seront en lien avec la mémoire ancienne et cette mémoire, dite réactive, aura des répercussions positives au plan cognitif. Bref, ce ne sont que quelques exemples des bienfaits des animaux en contexte d’intervention, mais de multiples effets tant au point de vue biologique, psychologique ou social sont remarqués, et ce, pour différentes clientèles.


Et que se passe-t-il lors d’une intervention de zoothérapie?

Tout d’abord, l’intervenant va planifier une intervention qui tient compte des besoins du client. L’animal, lui, sera un partenaire lors de l’intervention. Par exemple, lorsque l’on travaille les habiletés sociales d’un enfant ayant un trouble envahissant du développement (TED), l’animal va venir encourager les apprentissages du jeune. Les interventions en zoothérapie sont souvent simples et concrètes. Ainsi, dans le cas de l’enfant ayant un TED, un objectif pourrait être que l’enfant salue deux personnes lors de sa marche de 15 minutes avec le chien, dans le parc. C’est une activité qui est simple, mais qui prend tout son sens dans l’intervention et qui permet à l’enfant de travailler ses habiletés sociales de façon amusante. Il est également important de mentionner que les interventions s’effectuent sur une fréquence prédéterminée.

En effet, il est essentiel d’avoir un certain suivi de l’intervention afin de faciliter l’atteinte des objectifs thérapeutiques. Bref, les interventions doivent être significatives pour le client, elles doivent faire sens pour lui. Elles sont également toujours en lien avec l’objectif ciblé. Par exemple, pour pratiquer la motricité fine d’un enfant, l’intervenant pourrait demander à l’enfant de nourrir le chien, d’attacher son collier, de lui lancer un os, etc. Même les plus petites stratégies peuvent avoir de grandes répercussions dans le développement de la personne.


Est-ce que l’intervenant documente ses interventions?

Oui, assurément, il est essentiel que les étapes du processus d’intervention soient documentées pour assurer un suivi adéquat de la personne en besoin et lui fournir une aide significative. D’ailleurs, pour que le professionnel puisse établir un plan de service individualisé ainsi qu’un plan d’intervention pour la personne en besoin, il devra tenir compte et analyser des données recueillies auprès de la famille, des aidants naturels, du médecin, du spécialiste, de l’éducateur ou de toute autre personne entourant le client. Mais ça ne s’arrête pas là!

Comme il a été mentionné précédemment, les observations de l’intervenant faites au cours des séances de zoothérapie seront aussi documentées dans un rapport d’intervention. Ce rapport inclura également la planification de l’intervention et relatera les actions réalisées lors des séances de zoothérapie. Les réussites obtenues, les difficultés rencontrées et les résultats des activités proposées seront aussi comptabilisés. Finalement, ces données permettront d’évaluer les résultats d’intervention qui seront inscrits au dossier et de valider le plan d’intervention et la planification des interventions de la personne en besoin.


Existe-t-il uniquement des professionnels formés en zoothérapie?

Non, puisqu’il y a également des individus formés en zoothérapie, mais qui, de par leur profil d’intervenant, ne font pas partie d’un ordre professionnel et ne sont pas identifiés comme professionnel ou paraprofessionnel. Ces intervenants en zoothérapie n’établiront pas le plan d’intervention en soi, mais ils pourraient collaborer avec l’équipe multidisciplinaire de façon à adapter les objectifs d’intervention. L’intervenant en zoothérapie planifiera son intervention en intégrant son partenaire animalier et en tenant compte des besoins du client. Il réalisera les activités assistées par l’animal.


Avec qui collabore le zoothérapeute alors?

Le zoothérapeute peut effectivement travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire. Il collabore alors avec les professionnels ou les paraprofessionnels tels que psychologue, ergothérapeute, psychoéducateur, travailleur social, orthopédagogue, éducateur spécialisé, etc. Il travaille avec l'animal sélectionné bien sûr, et tous les intervenants liés à son bien-être. On parle ici entre autres du vétérinaire, du gardien de l’animal, de l’éducateur animalier, etc.

« L’animal, lui, sera un partenaire lors de l’intervention. » « L’animal en zoothérapie est évalué au préalable, puis sélectionné en fonction de l’intervention à réaliser en considérant les besoins spécifiques du client. » Enfin, il consultera d’autres partenaires tels que la famille, les aidants naturels ou les proches signifiants selon l'âge et les besoins du client.


Mais y a-t-il des risques de blessures ou de transmission de maladies?

En premier lieu, rappelons que l’intervenant en zoothérapie formé possède les compétences requises non seulement en relation d’aide, mais également en comportement animal. Il saura aussi gérer l’environnement où l’intervention aura lieu de façon à rendre sa pratique sécuritaire et sécurisante pour son client en présence de son partenaire animal. Cela signifie entre autres que le zoothérapeute saura reconnaître les signes de stress et comprendre l’animal pour ainsi prédire ses comportements et, au besoin, le retirer de l’intervention. Il est aussi très important de mentionner que l’animal en zoothérapie est évalué au préalable, puis sélectionné en fonction de l’intervention à réaliser en considérant les besoins spécifiques du client.

Dans ce contexte, les animaux démontrant des comportements à risque sont éliminés de la pratique de la zoothérapie. L’intervenant en zoothérapie a aussi le devoir de s’assurer que cet animal sélectionné soit suivi de façon régulière par un vétérinaire et que tous les moyens servant à prévenir les zoonoses soient mis en place. Cela inclut la vaccination de l’animal, un bilan annuel, etc. Il faut aussi comprendre que toutes les maladies ne sont pas des zoonoses, c’est-à- dire une maladie transmissible entre espèces différentes. Il est important de faire cette distinction, et aussi de rappeler que d’autres maladies propres à l’humain sont à surveiller puisqu’elles pourraient être transmises du fait que l’animal sera possiblement en contact avec plus d’une personne en besoin le même jour.

Ainsi, le zoothérapeute, dans sa pratique professionnelle, devra également veiller à l’hygiène du client en lui demandant, par exemple, de se laver les mains. Il devra également faire en sorte d’éviter tout contact de l’animal avec une personne ayant par exemple une grippe, une conjonctivite ou une gastroentérite. Par de tels moyens, les risques liés aux blessures et à la transmission de maladies sont véritablement minimes et il n’y a pas lieu que la personne en besoin s’inquiète à ce sujet.


Afin de faire preuve de professionnalisme, quelles sont les compétences à développer pour être un zoothérapeute accompli?

Dans un premier temps, un zoothérapeute doit faire preuve de sensibilité, démontrer de bonnes capacités d’observation tout en étant respectueux, discret et bienveillant. Il doit également avoir la capacité de reconnaître son rôle au sein de la dynamique intervenant-client-animal ainsi que ses habiletés et ses limites. À cela s’ajoutent des compétences particulières.

Celles-ci sont développées à partir d’une connaissance approfondie de la zoothérapie et de ses éléments connexes, à partir d’un savoir-faire éprouvé et d’un savoir-être dénotant une attitude empathique, une bonne capacité d’écoute et de discernement. Les compétences que l’intervenant en zoothérapie doit développer ne se limitent pas qu’à l’intervention. Elles incluent également la promotion de la zoothérapie, la gestion de risque, la capacité de transiger avec divers partenaires, le comportement animalier et bien d’autres encore.



Source: Tous ces textes sont tirés de La zoothérapie, sous tous ses poils, dont les auteurs sont Marie-Ève Bernier, Nathalie Beaudin, Maryse Perreault, Joannie Bouliane-Blais, Caroline Charron-Laporte, 2011 – Tous droits réservés ©

Entrevue à Radio-Canada

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Très heureuse d'avoir eu la chance d'être invitée à l'émission de Marina Orsini, entourée du Dre Christiane Laberge et de la vétérinaire Dre Jasmine Raphaël.

Surtout, d'avoir peu élaborer en détails sur ce qu'est la zoothérapie, ce qu'elle n'est pas et son application concrète. 

 

Les origines de la zoothérapie, ses fondements, son application auprès des personnes âgées, en orthophonie, en ergothérapie, en réadaptation ainsi qu'auprès des enfants en troubles d'attachement. 

 

Un beau dix minutes d'échanges professionnels avec la tellement magique présence d'Albus, petit chiot bouvier bernois qu'Isabelle Valiquette m'a généreusement prêté pour cette grande occasion. 

 

Il a clairement volé la vedette ce matin là, même moi j,avais du mal à résister !

 

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Voici le lien pour la ré-écoute si vous avez manqué la diffusion originale: 

 

 Zoothérapeutiquement vôtre,

Audrey Desrosiers